

LES SALAUDS VONT EN ENFER

de FRÉDÉRIC DARD
Dans un pénitencier, deux détenus, Franky et Hal, partagent la même cellule.
Le gardien-chef inflige des humiliations à Franky et Hal qui, à la faveur d'une exécution dans l'enceinte de la prison, s'évadent.
Ils se réfugient dans un chalet isolé des Pyrénées.
Y débarque ensuite la séduisante et mystérieuse Dora.
Quel est le flic et quel est l’espion ? Qui est Dora ?

Création les 25/26 nov 2017 Auditorium J Cayrou de Colomiers
Didier Lahaye, Jean-Luc Brunel, Jérôme Dufloux et Muriel Spinosa.
février 2018 Soupetard/Théâtres d'Hiver avec Margo Le Crosnier
juillet 2018 Colomiers Estivades.
octobre 2018 Toulouse Centre Culturel Minimes/le 57 Ramonville Marins d'Eau Douce/La Salvetat-St-Gilles le Préau.
mai 2019 Marins d'Eau Douce avec Bernard Boué et Hélène Chaumont
janvier 2020 Colomiers avec Carole Saliba et Hélène.
https://app.ausha.co/app/show/71836/playlists/20901
J'ai réduit la distribution aux 4 personnages principaux : Franky et Hal, le Fumier et Dora, et supprimé les secondaires : le Chef, le Nègre, le Clergyman, le Shérif, le Muet. Mon copain Didier (qui joue Hal) s'est permis de tailler dans le texte pour ramener la durée de la pièce à une heure. C'est moi qui m'occupe de la scénographie, et Didier de la direction d'acteur. Mon copain Jomolo a concocté 3 musiques originales. Hervé s'est occupé des enregistrements et de la texture sonore. Jean et Jérôme nous ont enveloppé de lumières savamment travaillées. Et c'est notre Ami bien connu, Pierre Aufort, qui avait réalisé les personnages de l'affiche.
Le spectacle commence par la musique, inspirée du "Pénitencier", et se poursuit par le monologue du Chef en voix off (réduit à 1 minute), sur lequel Franky et Hal entrent, s'assoient dos au public, puis ressortent ensemble. Puis, un chant magnifique de muezzin (à la place du gospel) coupé par "le Fumier" (Jérôme). Le premier acte se passe donc dans la cellule de Franky et Hal, vêtus d'un pantalon et d'un teeshirt, noir et blanc. Avec les apparitions et les disparitions du "Fumier" (sons d'ouverture et de fermeture de porte), vêtu d'un pantalon noir, d'une chemise bleu clair et d'une magnifique casquette de général argentin. Pour mobilier, 2 tabourets noirs et un lit recouvert d'un drap blanc. Une lumière crue blanche, avec 2 douches et des contres blancs. La scène de la bagarre, au milieu de l'acte, se déroule au ralenti, sur le chant de muezzin. Le "Fumier" est tué par Franky et Hal, quand ils s'évadent.
NOIR
A l'entracte, thème sonore de l'évasion (créé par Hervé), puis 2ème musique de Jomolo inspirée de "Noir, c'est Noir"
Le deuxième acte se passe dans un châlet des Pyrénées (Occitanie oblige). Toujours les 2 tabourets et le lit, recouvert d'un drap coloré, plus une petite table de bistrot recouverte d'une nappe de même couleur que le lit. Lumière chaude avec 4 faces jaunes et des contres orangés.
Franky (J-Luc) est blessé et aveugle, il passe par différentes sautes d'humeur. Hal (Didier) tente de gérer la situation, tant bien que mal. Comme effets sonores, des aboiements de chiens, le vent dans la montagne et des pas dans la neige. Puis, une apparition, à la porte du châlet, dans une lumière blanche et un halo de fumée, et le vent qui s'engouffre, c'est Dora (Muriel) qui s'effondre ensuite sur le lit.
Effets de contres rouges sur les moments chauds de l'acte (quand Dora embrasse Hal, puis plus tard Franky), ainsi que sur les 2 coups de revolver sonores qui ponctuent la pièce.
Hal élimine Dora, puis Franky tire sur Hal qui meurt sur le corps de Dora, et Franky meurt à son tour sur le corps de Hal. NOIR
Le "Fumier" vient rejoindre le tas de morts, et c'est presque fini. 3ème musique de Jomolo inspirée de "Que je t'aime".
Lumière, applaudissements, saluts, disparition, retour, reapplaudissements, resaluts, etc, puis on boit un coup (de Jurançon, y avait plus d'Yquem), on mange un bout (de fouace) et on charre ou on parlèje de choses et d'autres avec le public. Nous l'avons donc joué 2 fois, le samedi soir et le dimanche après-midi, avec un immense plaisir. Une soixantaine de spectateurs à chaque fois, et tous les copains et copines étaient là, à part peut-être le Michel de Polastron qui a dû avoir un souci avec la messe. Depuis, nous avons rejoué toujours chez nous à Toulouse en février, et notre bon Michou m'a fait la surprise de venir nous voir, et voici ses réflexions ô combien justifiées :
"Les Salauds Vont en Enfer", hier soir, on y a cru, ce fut jouissif !!!Je me suis rendu au théâtre hier au soir : vous avez réservé ? Ourgh !…fallait ? Heureusement il restait quelques places, peu, salle pratiquement pleine, public attentif et réactif, les acteurs excellents, notre ami Jean-Luc Brunel (un petit air de SergeReggiani) surprenant de maîtrise et de facilité, jeu naturel et convaincant, un très agréable moment. Seul bémol (tu vas croire que je flagorne avec ton esprit tordu de lecteur compulsif de San-Antonio), la très jolie et bonne actrice ( La chevelure de Marina Vlady !) dont la voix très aigüe avait, par moment, du mal à atteindre mes vieilles oreilles du fond de la salle. Après la pièce Jean-Luc a présenté l’ouvrage collectif de nos amis sur cette œuvre de Frédéric Dard.